Qu’est-ce que la kinésiologie ?

Cette technique a vu le jour dans les années 60 aux USA par l’intermédiaire d’un chiropracteur, le Dr G. Goodheart. En effet, ce dernier a constaté que lorsqu’un organe est malade ou bien qu’un état d’être fragile est avéré, il en résulte une modification du tonus musculaire. Un muscle faible traduit donc un déséquilibre, qu’il soit physique ou émotionnel. N’avez-vous pas remarqué comme bien des expressions traduisent cette réalité : « Les bras m’en tombent », « j’ai les jambes coupées », « je me sens vidé(e)… ». Cette première étape a permis de poser l’outil fondamental de la kinésiologie : le test musculaire.

Par la suite, le développement de cette pratique a également permis de mettre en évidence la relation entre la tonicité musculaire et la présence ou non de vitalité dans les méridiens[1].

La kinésiologie a donc pour but de chercher, puis de libérer des blocages en passant par le corps, afin d’établir le lien entre un mal physique et/ou un mal ressenti. L’utilisation de procédés, tels que les voies réflexes et neurophysiologiques, font partie de la palette d’outils dont dispose le kinésiologue pour concourir aux libérations nécessaires chez l’individu.

[1] Lignes de flux énergétiques utilisées en acupuncture.

Le thérapeute ne fait ni diagnostic, ni prescription médicale.
Les prescriptions médicales établies par les médecins doivent être poursuivies.
Consulter un thérapeute peut compléter une démarche médicale ou paramédicale, mais ne la remplace pas.

Pourquoi consulter ?

Du point de vue étymologique, kinésiologie signifie « Etude du mouvement ».

Le  kinésiologue a pour vocation d’accompagner le consultant à libérer ses blocages, afin qu’il retrouve sa pleine disponibilité de ressources.

Dès lors, on comprend que consulter un kinésiologue passe d’abord par une prise de conscience intérieure : « pourquoi ma douleur physique ne passe pas ? », « Pourquoi j’ai toujours peur que cette chose m’arrive ? », « Pourquoi je ne dors plus ? », « Pourquoi je n’arrive pas à avoir d’enfant ? » Etc.

Le constat de cette problématique est la première marche que l’on effectue vers soi-même. Pour nous accompagner à franchir l’étape suivante, la kinésiologie suggère d’aller à sa propre rencontre par l’intermédiaire du test musculaire. Le corps étant le guide, l’émetteur et le récepteur de tous nos sens et ressentis, il sait aussi communiquer sur les besoins, les schémas à libérer, le « trop plein » à évacuer…

Notre fonctionnement suit le principe des vases communicants : mon corps et mes ressentis interagissent et communiquent entre eux en permanence. On comprend alors que la consultation d’un kinésiologue s’adapte à un large champ d’exploration. Qu’il soit un mal-être ressenti, une douleur physique persistante, un comportement incompris… Il y a forcément une histoire, une réponse, une vérité à accueillir et à intégrer.

Ainsi, la relation avec nous-même autour de la thématique abordée se transforme. « Pourquoi tu me fais mal ? » devient progressivement « Que cherches-tu exactement à me dire ? ».

Vos questions

Je n’arrive pas à construire une vie de couple. Bien qu’il y ai des rencontres, mes compagnons me quittent soit-disant tous pour les mêmes raisons : réactions excessives et non-prévisibles, autoritarisme… En quoi la kinésiologie pourrait m’être utile ?

La répétition de situation vécue, qu’elle soit affective ou non, est en général due à un « programme » en nous qui se déclenche lorsque les conditions sont réunies. Tel un ordinateur que l’on refuse de mettre à jour, les mêmes programmes inhérents à notre passé ressurgissent lorsque l’opportunité se présente. En passant par le corps, la kinésiologie peut permettre d’aller consulter ce qui se passe réellement au-delà des apparences, derrière nos masques et conditionnements. Et ainsi, mettre à jour les vieux schémas restés bloqués pour les transmuter.

Depuis un accident de voiture vécu il y a quelques années, les os de mon dos continuent de se calcifier bien que je sois rétabli. Cette situation me provoque énormément de douleurs physiques ainsi que de multiples interventions chirurgicales. Que pourriez-vous faire pour moi ?
A l’occasion de moments traumatiques vécus par le passé, il peut arriver qu’une « partie de nous » soit restée bloquée lors de cet évènement. Dans votre cas, il semble que votre corps soit en quelques sorte « resté coincé » à un moment précis de votre vie : celui du stress intense vécu pendant votre accident. En consultant votre corps, il serait possible de visiter les parties de vous qui sont restées comme « accrochées » à ces instants ; et de contribuer à la diffusion de ce stress emmagasiné dans votre organisme.
Avec mon compagnon, nous n’arrivons pas à avoir d’enfants. La situation a pris une telle place qu’elle se pose en obstacle entre nous : communication difficile, agacement réciproque… Comment faire ?
Au-delà des aspects purement physiologiques, qui sont strictement du domaine médical ; il subsiste dans ce genre de projet beaucoup de « noeuds » psycho-émotionnels possibles : serai-je un bon parent ? Mon couple est-il assez « solide » pour se lancer dans un tel projet ? Ma propre enfance ayant été difficile, est-ce que je suis prêt(e) à recontacter cette partie de moi au travers d’un enfant qui sera le mien ? Etc…
Dans un premier temps, il est nécessaire que chacun(e) effectue un cheminement de Paix, ici et maintenant avec soi-même. En effet, l’état d’être recherché ne peut se trouver chez l’autre ou dans la projection d’un hypothétique futur. Dès lors, les tensions chuteront rapidement pour tendre vers une meilleure disposition réciproque à ce projet.
Un travail par la conscience corporelle est un premier pas dans cette direction.
Au travail, je me sens dégoûté ; j’ai vraiment le sentiment de "tourner en rond". Pour autant, je n’arrive pas à me projeter dans un autre projet professionnel. Je ne vois pas de solution…
Avant toute chose, mon rôle de thérapeute consiste à travailler avec vous sur votre état d’être profond par rapport à cette situation. Qu’est-ce qui vous tourmente réellement ? Qu’est-ce qui s’oppose fondamentalement entre vous et votre avenir professionnel ?
L’objectif réside donc à vous restituer vos ressources, car celles-ci semblent léthargiques et/ou bloquées. A partir de là, vous serez plus à même de mener à bien les décisions puis les démarches nécessaires liées à cette thématique.
Mon fils âge de 7 ans fait régulièrement des cauchemars ainsi que de l’énurésie. Malgré nos tentatives de lui parler et de le rassurer, rien n’y fait. Auriez-vous une solution à proposer avec vos pratiques ?
De prime abord, nous pouvons déjà remarquer que les symptômes de votre fils s’expriment la nuit. La vie nocturne est un temps durant lequel notre inconscient, c’est-à-dire les phénomènes qui échappent à notre conscience, peuvent plus facilement s’exprimer. Certaines personnes grincent des dents, d’autres sont somnambules… La nuit est par essence synonyme de sommeil, et dormir est l’espace propice où des stress/blocages en nous peuvent s’exprimer sous une forme ou sous une autre.
Avec l’aide du test musculaire, nous pourrions consulter ce qui cherche à s’exprimer chez votre fils par ces phénomènes, afin de concourir à leur déblocage.
Je pratique le basket-ball, et depuis quelques mois, il m’est impossible d’effectuer des mouvements de précision lorsque je dois effectuer un shoot. C’est venu progressivement, et rien n’a arrêté cette progression. Même si je respire, que j’essaie de me détendre, je tremble dès que je me mets la pression !
Il semble que votre corps essaie d’exprimer quelque chose que votre tête ne comprend/perçoit pas (et réciproquement !). Telle une inhibition lorsque l’on se sent paralysé par la peur, il arrive que le corps se « bloque » alors que la tête veut agir.
En travaillant au rétablissement de la communication entre votre corps et votre cerveau (le brain gym par exemple), nous pourrions fluidifier la communication entre ces deux éléments. S’ajoute à cela la possibilité d’un stress qui peut se « figer » dans vos muscles lors de certaines situations précises. La pression ressentie agit alors comme un « catalyseur » qui peut inhiber, tout ou en partie, vos sens. Là aussi, des libérations par une approche corporelle concourent à « défuser » ces noeuds intérieurs.